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Roadtrip 2022 – Retour dans le Nord Ouest Pacifique (Canada – USA)

Cet été, nous sommes partis en roadtrip dans l’ouest du Canada et des Etats-Unis pendant un mois, de mi-juillet à mi-août. Nous avions déjà visité le Nord-Ouest Pacifique côté Etats-Unis en 2018 et l’Alberta en 2019. Ce voyage était l’occasion d’explorer un peu plus cette région que j’aime tant. Nos cibles principales : une nouvelle province canadienne, la Colombie Britannique, et l’Idaho, coincé entre les magnifiques Montana et Washington.

Ce roadtrip avait une saveur particulière. Il marquait notre grand retour sur les routes de l’Amérique du Nord après deux ans de travel ban à cause du COVID… alors autant vous dire qu’il était très attendu ! Je n’ai d’ailleurs pas pu m’empêcher d’ajouter au voyage quelques lieux déjà visités pour lesquels j’avais eu un coup de coeur lors de voyages précédents. Quitte à être aussi proche du Washington State, autant en profiter !

L’itinéraire détaillé d’un mois sur les routes du Nord-Ouest Pacifique

Vancouver

Jour 1 : jeudi 14 juillet

Arrivée à Vancouver dans l’après-midi après une escale à Amsterdam. J’étais très stressée à cause de tous les contre-temps qu’on aurait pu rencontrer (retard/annulation d’avion, test COVID aléatoire à l’arrivée, perte de nos bagages, etc.). Finalement, on n’a pas eu trop de soucis (juste le premier avion parti avec une heure de retard) alors je suis soulagée dès qu’on sort de l’aéroport de Vancouver. On s’installe et on prend nos marques tranquillement à l’hôtel (situé dans la presqu’île du downtown) puis on dîne dans le quartier de Yaletown. Avec le décalage horaire, il ne nous en faut pas beaucoup plus pour ce premier jour !

Stanley Park Vancouver

Jour 2 : vendredi 15 juillet

On profite du décalage horaire pour commencer tôt notre journée de visite. Le matin, on visite Stanley Park à vélo. Situé dans le centre de Vancouver, cet immense parc offre une belle balade au bord de l’eau (les pistes cyclables sont en sens unique et font tout le tour du parc), mais aussi un environnement très vert si on s’engouffre à l’intérieur. On y a même vu un coyote !

Après quelques péripéties vélo (les freins du vélo d’Arthur ont complètement lâché, il a fallu retourner à l’hôtel à pied sur environ 3 kilomètres pour changer de vélo…), on traverse le Burrard Bridge pour se rendre à Granville Island, où on profite du marché pour déjeuner. On adore ce genre d’endroit pour manger : chacun choisit la cuisine qui lui fait envie et on s’installe sur les tables mises à disposition.

On pédale ensuite jusqu’à Mt Pleasant en passant par des quartiers résidentiels, l’objectif étant d’aller voir les nombreux murals dans les petites rues parallèles à Main Street. En fin d’après-midi, on doit rendre mon vélo de location (j’avais loué un VAE car Vancouver est assez pentue !) donc on repasse à côté de notre hôtel, avant de repartir à pied vers le quartier historique de Gastown pour y passer la fin de journée.

roadtrip nord ouest pacifique

Jour 3 : samedi 16 juillet

On retourne à Gastown pour bruncher, avant de prendre le bus pour l’Université de Colombie Britannique, où se trouve le musée d’anthropologie. On y passe la matinée avant de rejoindre le quartier de Kitsilano (en bus toujours) pour un peu de shopping. On est alors à quelques pas de l’une des plages les plus réputées de Vancouver, alors on ne veut pas manquer ça !

En fin de journée, on saute à nouveau dans le bus pour nous conduire au Queen Elisabeth Park. Alors qu’un orage menace d’éclater (ça n’ira pas plus loin, ouf !), on arrive au point culminant de la ville, ce qui nous permet d’avoir une vue incroyable sur le downtown. Le soir, on profite des meilleures adresses du West End (pas très loin de notre hôtel) pour notre dernière soirée à Vancouver.

Fisherman's Wharf Victoria

Jour 4 : dimanche 17 juillet

C’est aujourd’hui que démarre officiellement le roadtrip ! On va chercher notre voiture de location à l’aéroport et on prend aussitôt la route pour le terminal de ferries à Tsawwassen, au sud de la ville. Après un peu d’attente (c’est normal, on n’avait pas réservé… alors il faut attendre qu’il y ait de la place sur un bateau, après toutes les réservations…), on embarque pour 1h30 de traversée au milieu des îles du Détroit de Géorgie, direction Victoria, la capitale de la Colombie-Britannique.

On profite de l’après-midi pour visiter la ville : Chinatown, petites rues commerçantes du downtown, le Parlement, Fisherman’s Wharf.

Mais il faut aussi commencer à préparer les provisions pour le roadtrip, alors la fin de journée est dédiée aux supermarchés de Victoria pour faire nos courses (nourriture, mais aussi glacière, oreillers et tout ce qu’il faut pour le roadtrip). On s’installe ensuite dans notre Airbnb pour deux nuits, du côté de Langford, à deux pas du parc provincial Goldstream.

Loutre

Jour 5 : lundi 18 juillet

La journée commence par une sortie en bateau depuis le Fisherman’s Wharf de Victoria, pour observer les orques qui peuplent la mer de Salish. Malheureusement, ils n’ont pas voulu se montrer ce jour-là, mais on a par contre vu de nombreuses baleines à bosse, des loutres et des lions de mer. J’ai adoré cette sortie bateau.

Après une matinée au grand air, on est un peu fatigués l’après-midi. On visite la côte sud de l’île, aux alentours de Sooke : le phare de Sheringham et China Beach.

roadtrip nord ouest pacifique

Jour 6 : mardi 19 juillet

Avant de prendre la route en direction du nord de l’île, on prend le temps de visiter le parc provincial Goldstream, littéralement à la porte de notre Airbnb. C’est un bon premier aperçu de la végétation typique de l’île de Vancouver, et nos premières cascades. Le parc est désert.

Sur notre chemin en direction du camping du soir, on s’arrête d’abord à Duncan, une ville connue pour ses nombreux totems. Puis à Chemainus, où on trouve des murals relatant l’industrie et le commerce du bois. Et enfin, on se dégourdit les jambes au milieu des arbres centenaires de Cathedral Grove, dans le parc MacMillan.

C’est ensuite notre première nuit de camping, dans une ferme à côté de Port Alberni. Après cette bonne journée avec quand même pas mal de route, on se pose pour une fin de journée lecture.

Tonquin Beach Tofino

Jour 7 : mercredi 20 juillet

Port Alberni était un bon point de chute avant de reprendre la route vers Tofino, quand même un peu loin de tout, sur la côte ouest de l’île de Vancouver. On est ralentis par des travaux qui nous stoppent un bon moment, alors on arrive à destination aux alentours du déjeuner.

Après un repas à l’entrée de la ville, on va installer notre campement sur les hauteurs de Mackenzie Beach. Le camping est magnifique (mais très $$) et on accède directement à la plage. Dommage que les meilleurs spots soient réservés aux camping-cars, mais on ne va pas se plaindre, on n’est pas loin !

On consacre l’après-midi à une courte randonnée en direction de Tonquin Beach et à la découverte du village de Tofino. Eh oui, en Amérique du nord, si on veut profiter des commerces, c’est avant 17/18h !

On profite de la fraîcheur de fin de journée pour allumer un feu, et c’est bien appréciable !

Wild Pacific Trail Ucluelet

Jour 8 : jeudi 21 juillet

Après un bon petit-déjeuner au camping, on prend la route pour Ucluelet, où se situent les chemins de randonnée du Wild Pacific Trail. La randonnée est découpée en plusieurs zones. A la pointe sud du village, on commence par celle qui mène au phare. Le chemin suit la côte morcelée, c’est superbe.

Une petite pause café nous permet ensuite de continuer vers la partie “Brown’s Beach”, qui longe à nouveau l’océan et mène au secteur “Ancient Cedars”.

Dans l’après-midi, on profite de notre trajet retour vers Tofino pour s’arrêter à la plupart des points de vue et courtes balades du parc national Pacific Rim : tourbière, forêt primaire, immense plage brumeuse, bois flotté.

C’est notre dernière soirée à Tofino alors on profite de ce beau camping : on allume à nouveau un feu qui nous réchauffe toute la soirée, et on descend voir Mackenzie Beach une dernière fois. Le ciel est bien découvert, magique.

BC Ferry

Jour 9 : vendredi 22 juillet

On se lève très tôt pour prendre notre ferry à Nanaimo en milieu de matinée. Après deux heures de traversée, nous voilà de nouveau sur le continent. On fait une petite pause shopping aux outlets de Tsawwassen Mills avant de prendre la direction de Lynn Canyon, au nord de Vancouver. Alternative gratuite au Capilano Bridge, ce parc au beau milieu d’une zone résidentielle traverse aussi un pont suspendu. Il est plus petit mais à mon vertige et moi, ça nous suffira ! Après une courte balade, de belles chutes d’eau et quelques sueurs froides, on s’embarque sur la route 99, la Sea-to-Sky highway, direction Whistler.

En chemin, on s’arrête voir les Shannon Falls. On s’installe à notre camping au nord du village de Whistler pour les trois prochaines nuits. Notre emplacement est tout mignon, entouré de buissons, au bord de la rivière. Il est par contre infesté de moustiques. On passe la soirée à se faire agresser en préparant notre repas et nos sandwiches pour le lendemain.

lac Garibaldi

Jour 10 : samedi 23 juillet

C’est l’anniversaire d’Arthur aujourd’hui ! Ça tombe bien, on a prévu une belle randonnée dans le parc provincial Garibaldi, afin d’atteindre le lac du même nom, tout en haut des montagnes. Il faut grimper sur 9 kilomètres avec 950 mètres de dénivelé pour atteindre le lac. Ça en vaut largement la peine. Mais il ne faut pas oublier qu’il faudra parcourir la même distance pour retourner à la voiture, aïe ! Ça nous occupe une bonne partie de la journée.

De retour à Whistler en milieu d’après-midi, on fait quelques courses et on dévore une tarte aux fruits rouges, avant de rentrer au camping où on passe la fin de journée, complètement fourbus. Au programme de soirée : lessive (une première pour nous en voyage, mais pour tenir un mois cette fois-ci, on n’avait pas trop le choix !) et pique-nique au milieu des moustiques. Les journées sont encore très longues en cette deuxième quinzaine de juillet, il fait nuit vers 21h30, ce qui permet de bien profiter le soir.

Squamish

Jour 11 : dimanche 24 juillet

Après la big rando de la veille et en sachant qu’une autre nous attend le lendemain, je suis formelle : aujourd’hui, le programme sera vraiment tranquille.

On passe une partie de la matinée dans un café, ce qui me permet d’écrire dans mon carnet de voyage ce qu’on a fait la veille (en théorie, j’écris chaque soir, mais je suis parfois trop crevée et après il faut rattraper le retard). On prend ensuite la route en direction de Squamish, à une heure plus au sud. La rivière y est très belle, c’est d’ailleurs l’un des lieux de tournage de la série Virgin River. On tente de déjeuner au resto de Jack, sur le bord de la rivière, mais l’attente est trop longue. A la place, on opte pour un lieu hyper sympa dans le centre : un food truck pour commander son repas et de grandes tables en plein air, à l’abri du soleil. On y passe quelques heures, c’est très cosy et il y a de quoi enchaîner avec un café, c’est parfait.

Sur le retour vers Whistler, on s’arrête aux Brandywine Falls puis on passe la fin d’après-midi au cinéma pour voir l’adaptation du livre “Là où chantent les écrevisses”. C’est loin d’être un chef d’oeuvre… mais on aura au moins profité de la salle climatisée pendant deux heures 😉

Lac Joffre

Jour 12 : lundi 25 juillet

On quitte Whistler (et ses moustiques…) assez tôt car on a une heure de route pour rejoindre le point de départ de notre randonnée aux Joffre Lakes. Deux fois moins difficile que celle de Garibaldi deux jours plus tôt, c’est ici une dizaine de kilomètres et 500 mètres de dénivelé qui nous attendent. Et en contrepartie, pas moins de trois sublimes lacs turquoises sur notre chemin.

Notre nuit-étape suivante nous amène à Lillooet, où on arrive en début d’après-midi. Dès notre arrivée, la ville attire notre attention : située dans une vallée au milieu de petites montagnes, elle est très exposée au soleil, ça semble très aride par ici. J’avais repéré un lac à l’entrée de la ville, mais finalement on a aucune envie de s’y arrêter, on cherche de l’ombre ! On déjeune dans un parc puis on veut installer nos affaires à l’hôtel. On avait en tête une après-midi tranquille après la randonnée du matin, mais on aura finalement à faire face à quelques soucis avec l’hôtel : check-in plus tardif qu’annoncé, facturation plus élevée que prévu, suspicion de punaises de lit donc changement de chambre, remboursement intégral, problème avec l’évier de la cuisine qui fuit sur le moteur du frigo dans la nouvelle chambre… bref, une ville et un hôtel à oublier !

Wells Gray

Jour 13 : mardi 26 juillet

Vite, on quitte cette ville super glauque, direction Clearwater et le parc Wells Gray, à quelques heures de route.

En chemin, on s’arrête à Kamloops pour se ravitailler et acheter de quoi réparer le matelas d’Arthur qui est percé. Il fait vraiment chaud à ce moment-là du voyage, on doit être aux alentours de 35-40°.

On arrive dans l’après-midi au ranch où on va camper deux nuits. Après le motel glauque de Lillooet, c’est un bonheur de s’installer ici, au milieu des animaux. Le parc s’étend sur une cinquantaine de kilomètres au nord de la petite ville de Clearwater, il n’y a aucun réseau ici, la vraie déconnexion… sauf qu’on n’a pas anticipé… on retourne donc à Clearwater pour prendre quelques infos sur les points d’intérêt et randonnées du parc. On en profite pour y dîner le soir, et repérer des cafés à tester les jours suivants.

Wells Gray

Jour 14 : mercredi 27 juillet

On démarre la journée tôt pour aller randonner sur les hauteurs du parc, dans l’optique d’éviter les fortes chaleurs annoncées pour la journée. Pour la chaleur c’est réussi, par contre des moustiques déchainés nous accompagnent tout au long de la randonnée, ce qui rend impossible la moindre pause. C’est dommage car les paysages et la végétation sont superbes.

Le point de départ de la randonnée n’étant pas très loin de Clearwater, on s’y réfugie pour notre pique-nique du midi. Il y a en effet un peu moins de moustiques en ville.

L’après-midi, on se focalise sur les autres points d’intérêt du parc : principalement des chutes d’eau, mais aussi le lac Clearwater tout au nord. Sur le chemin, en voiture, on croise une ourse noire et ses deux petits qui traversent au loin devant nous.

En fin de journée, on profite du ranch, des animaux, et on discute avec nos voisins de camping, installés pour un an à Montréal et en voyage dans l’ouest pour leurs vacances d’été.

Revelstoke

Jour 15 : jeudi 28 juillet

On quitte Wells Gray et le ranch pour prendre un bon petit-déjeuner dans l’un des cafés qu’on avait repéré à Clearwater. On en profite aussi pour écrire et envoyer notre première vague de cartes postales.

Pas mal de route au programme ce jour-là, pour rejoindre Revelstoke, aux portes des Rocheuses. On repasse par Kamloops, on aperçoit des pancartes indiquant Jasper, où on est allé il y a trois ans. On arrive dans la petite ville de Revelstoke dans l’après-midi. Notre petit rituel se met en place : installation au camping, ravitaillement, renseignements au visitor center.

On se dirige vers le parc en fin d’après-midi pour commencer notre visite. Il n’est pas très grand : après la guérite d’accueil, une route scénique mène au sommet du Mont Revelstoke, d’où partent des chemins de randonnée. Pour cette fin de journée, on se focalise sur les quelques points de vue sur la ville depuis cette route scénique. On dîne dans un pub proche de notre camping tout en préparant notre randonnée du lendemain.

Revelstoke

Jour 16 : vendredi 29 juillet

La nuit a été rude, c’était orageux et la chaleur n’est pas beaucoup redescendue. On range rapidement notre campement pour aller démarrer notre randonnée le plus tôt possible pour avoir moins chaud. A notre arrivée au sommet du parc, il pleut de façon assez soutenue, alors on décide d’attendre dans la voiture le temps que ça se calme. Une heure plus tard, il pleut toujours autant et on n’a pas envie de marcher sous la pluie, alors on rebrousse chemin, super déçus.

On se console dans un café en ville (avec un énorme cinnamon roll), c’est l’occasion d’écrire dans mon carnet et de trier les photos. Il ne pleut plus mais c’est déjà la fin de matinée, donc il est trop tard pour retourner dans le parc… On fait un peu de shopping (pas mal de magasins outdoor à Revelstoke) avant de prendre la route vers Nelson, tout au sud, où on fait étape le soir. On reste un peu sur notre faim concernant Revelstoke, ça avait l’air assez sympa mais on n’a pas pu explorer comme on l’aurait aimé.

On s’arrête en chemin, avant de ne plus avoir de réseau, pour réserver le ferry pour aller dans les San Juan Islands deux semaines plus tard. En théorie, la route n’est pas si longue mais on longe beaucoup de lacs, et on attend plus de deux heures pour traverser via un petit ferry. On arrive à Nelson en fin d’après-midi. Petite pause camping, on dort dans une auberge de jeunesse ce soir. Il y a un marché dans la rue principale ce soir-là, donc pas mal d’animation. On fait un peu de rangement dans la voiture, en prévision du passage de frontière le lendemain.

Wallace Idaho

Jour 17 : samedi 30 juillet

C’est le grand jour ! Aujourd’hui on traverse la frontière, direction les Etats-Unis ! Après une heure de route, nous voici au poste frontière, où il n’y a aucune voiture… le contrôle se fait donc rapidement. Après avoir déclaré nos compotes (!) et discuté de la beauté de Glacier NP avec le douanier, il nous demande de nous décider rapidement concernant notre hébergement du soir (on doit lui fournir une adresse). On indique le premier camping de Wallace, où on envisage de dormir, et nos passeports sont tamponnés quelques instants plus tard. Welcome to America !

Nous voilà donc dans l’Idaho, pour la première fois. On reprend la route direction Cœur d’Alene, en passant par Sandpoint. Il fait extrêmement chaud ce jour-là, les rues de la ville sont vides, et après le déjeuner dans un resto climatisé à 14°, on ne résiste pas à l’envie de tremper nos pieds dans le lac du même nom que la ville.

Il est temps de chercher un camping pour le soir. Après quelques coups de téléphone, on en trouve un assez rapidement (une aubaine pour un samedi d’été).

En fin d’après-midi, on visite la petite ville de Wallace, ambiance far west (assez déserte aussi).

National Bison Range

Jour 18 : dimanche 31 juillet

Ce matin-là, j’avais réservé une activité surprise pour l’anniversaire d’Arthur : une randonnée à vélo dans les montagnes entre l’Idaho et le Montana, sur une ancienne ligne de chemin de fer, le Trail of the Hiawatha. On démarre tôt, à la fois pour éviter la chaleur, et aussi pour avoir une place facilement dans le shuttle qui nous remonte au point de départ, au bout du parcours. Le chemin traverse de nombreux tunnels, dont le premier fait plus de 2.5 kilomètres. Le fuseau horaire n’étant pas le même entre le nord de l’Idaho (-9h) et le Montana (-8h), on n’arrête pas de changer d’heure au fil de la matinée, c’est un peu perturbant.

En début d’après-midi, on prend la route en direction de Missoula, pour visiter le National Bison Range, au nord de la ville. Cette immense réserve se visite depuis la voiture et permet d’apercevoir des troupeaux de bisons. Le soleil était brulant cette après-midi là, il faisait 45°, je ne m’attendais pas à ce genre de températures dans le nord du Montana. On n’est pas sorti de la voiture… On traverse Missoula en fin d’après-midi, et après une pause dîner dans un restaurant du centre, on se dirige vers Lolo, où nous passons la nuit.

Stanley Idaho

Jour 19 : lundi 1er août

Une longue étape nous attend ce jour-là : environ 5 heures de route pour rallier Lolo (Montana) à Stanley, dans les montagnes du centre de l’Idaho. On comptait faire quelques arrêts en cours de route, mais des incendies ravagent la région et l’atmosphère est complètement enfumé. On aperçoit même le feu directement depuis la route, c’est très impressionnant… Anticipant cela, on a donc pris notre temps pour faire un peu de shopping à Missoula (profiter du fait qu’il n’y ait pas de taxes dans le Montana pour quelques emplettes chez REI) et on n’a pris la route que vers midi. La route longe la Salmon River jusqu’à Stanley (et même au-delà), ça doit être magnifique sans les incendies. Sur plusieurs dizaines de kilomètres avant notre étape, on repère pas mal de campings où il reste de la place, ce qui nous met en confiance (cette nuit-là faisait partie des quatre où on n’avait rien réservé). Le village de Stanley est surprenant, les rues du minuscule downtown sont en terre battue.

On trouve une place dans un camping sur le bord de la Salmon River au sud de la ville.

On veut ensuite retourner à Stanley boire un verre quelque part mais on est quasi-témoins d’une sortie de route d’une voiture en contrebas… Je dis “quasi” parce que c’est une voiture déjà arrêtée qui nous a interpellés, et on voyait effectivement de la fumée plus bas, mais on ne voyait pas de voiture et c’était impossible d’y accéder. Un peu démunis, on va prévenir le ranger à la station qui est juste à côté et quelques minutes plus tard, on voit la voiture du shériff quitter Stanley, sirènes hurlantes.

Après ces péripéties, on va boire un verre dans un saloon dans son jus, dans lequel il n’y a quasi pas de lumière naturelle. Un peu bizarre comme ambiance, si on ne nous avait pas dévisagés quand on est rentrés, on aurait probablement fait demi-tour direct. Mais on n’a pas osé alors on s’est installés.

On retourne ensuite à notre camping pour dîner en profitant de la vue sur les montagnes.

Crater of the moon

Jour 20 : mardi 2 août

J’avais repéré une boulangerie à Stanley, alors on y retourne pour y prendre le petit-déjeuner. Elle semble avoir du succès car il y a beaucoup d’attente.

On quitte ensuite Stanley en direction de Sun Valley, à une centaine de kilomètres plus au sud. La route est incroyable, on longe toujours la Salmon River, des champs avec de belles barrières en bois, et on croise des antilopes. On s’arrête à Redfish Lake sur le chemin, c’est très paisible.

On randonne ensuite sur notre première boucle du voyage (au Canada, toutes les randonnées qu’on a faites étaient des allers-retours), sur les hauteurs de Sun Valley. Puis on profite du village de Ketchum pour notre pause déjeuner, avant de prendre la route vers notre premier National Monument du voyage : Crater of the Moon. Un orage éclate à notre arrivée, ça rafraîchit un peu l’atmosphère, mais même s’il est de courte durée, le ciel reste menaçant. On ne fait donc que de très courtes balades et on élude complètement la visite des grottes.

On roule ensuite vers notre destination du soir : Twin Falls, pour ce qui sera finalement notre dernière nuit de camping (mais on ne le sait pas encore à ce moment-là !).

Twin Falls Idaho

Jour 21 : mercredi 3 août

L’arrivée à Twin Falls par le nord est très impressionnante : on entre dans la ville par le Perrine Bridge, un immense pont métallique qui permet de traverser un large canyon creusé par la Snake River. Il doit faire chaud ce jour-là (encore), mais on loue des vélos au visitor center pour pédaler le long du canyon, jusqu’aux Shoshone Falls, qu’on peut donc observer en hauteur. La balade est sympa mais on a bien chaud, et on rêve de pouvoir se baigner quelque part.

Après un déjeuner dans le centre de Twin Falls, dans un food hall (définitivement, j’adore cette formule !), on roule vers le Niagara Springs State Park. Difficile d’y trouver des informations sur les points d’intérêt, alors on cherche, on admire les chutes d’eau et les lacs, mais impossible de savoir si on peut s’y baigner… dommage !

En milieu d’après-midi, on rejoint Boise, la capitale de l’Idaho où on va passer deux nuits. On profite de notre Airbnb pour faire une lessive et ranger un peu nos affaires (eh oui, c’est vite le bazar dans la voiture quand c’est quasi notre lieu de vie). On commence à prendre le pouls de la ville en allant dîner dans le centre le soir. Ça a l’air hyper sympa, par contre il fait très chaud !

Breaking Boise

Jour 22 : jeudi 4 août

Pour cette journée en ville, on dédie la matinée à un peu de shopping (on se sent obligés de visiter tous les REI qui se mettent sur notre chemin…) puis on va déjeuner dans le quartier basque (oui oui) de la ville. Au menu : croquetas, patatas bravas… !!!

Boise est connue pour sa Greenbelt : un chemin de rando/vélo le long de la rivière qui traverse la ville. Il fait très chaud (toujours) alors on loue des vélos électriques pour se mettre au frais dans la végétation de cette promenade. (en vrai les vélos électriques de Boise, c’est le super bon plan : 8$ la journée pour une utilisation illimitée, mais j’en parlerai plus tard). Après avoir épuisé 4 vélos et fait environ 40 kilomètres, on va profiter de la clim d’un food hall pour prendre un verre et dîner.

On reprend la route très tôt le lendemain donc notre journée se termine tôt également.

Hell's Canyon

Jour 23 : vendredi 5 août

Probablement la journée la plus épuisante du voyage ! On quitte Boise aux aurores car une longue route nous attend pour rejoindre Hells Canyon, à cheval entre l’Idaho et l’Oregon. Finalement, on met moins de temps que prévu, même s’il y a un peu de pistes… le point de vue sur le canyon est assez spectaculaire. On ne randonne pas (j’ai peur d’avoir trop chaud), et on reprend la route dans l’idée de parcourir une route scénique qui longe le canyon. A un moment donné, on doit s’engouffrer sur une piste d’environ 50 kilomètres et j’ai peur qu’on y passe la journée (et il faut dire qu’en théorie, notre voiture n’est pas super adaptée), alors on opte pour une alternative un peu plus roulante, mais moins scénique.

On arrive dans la petite ville de Joseph (Oregon) et on se trouve un coin sympa pour notre pique-nique. On gagne une heure grâce au changement de fuseau horaire. On passe un peu de temps dans un café pour réfléchir à la suite de notre journée : on n’a rien réservé pour le soir, alors on a l’embarras du choix ! On est super motivés et plutôt en forme, alors on se dit qu’on peut rouler jusqu’à Palouse Falls, dans l’est de l’état de Washington, une étape qu’on avait initialement prévu pour le lendemain. On avale donc les kilomètres dans les paysages très désertiques de l’est de l’Oregon puis de l’état de Washington, sur fond de podcasts de voyage. On arrive aux chutes en fin d’après-midi.

Se pose à nouveau la question : jusqu’où on roule ? On se dit qu’on peut peut-être conduire deux heures de plus vers l’ouest, mais finalement on se rend compte rapidement qu’on est épuisés… alors on réserve en dernière minute un motel sur la route. Au final, on aura roulé environ 10 heures ce jour-là… notre record !

Posés au motel (on n’en sort même pas pour dîner), on s’occupe de réserver un Airbnb pour la nuit du lendemain. On sera aux alentours de Seattle et c’est hyper difficile de trouver un camping accessible aux tentes et réservable à l’avance, donc terminé le camping !

Snoqualmie Falls

Jour 24 : samedi 6 août

Au final, on a gagné une journée sur notre programme. Il nous reste deux heures de route pour atteindre North Bend, lieu de pélerinage pour les amateurs de la série Twin Peaks dont je fais partie. C’est entre North Bend, Snoqualmie et Fall City que se trouvent la plupart des lieux de la série culte de David Lynch.

Après un damn fine coffee et une part de cherry pie au Double R Diner, on poursuit notre visite des différents points d’intérêt que j’avais enregistrés sur une carte. La visite se termine par le luxueux Salish Lodge et les Snoqualmie Falls.

On passe un peu plus de temps dans la charmante petite ville de Snoqualmie. Au-delà de la série, ça vaut le coup de s’y attarder un peu. Autre intérêt de North Bend qui attire notre attention : les outlets.

On ne va pas se mentir : cette journée a été assez dure. Les 10 heures de route de la veille nous ont mis complètement KO et même après une bonne nuit réparatrice, on a un peu subi cette journée.

En fin d’après-midi, on prend la route pour Tacoma, où on a réservé un Airbnb pour la nuit. On passe la fin de journée à faire du rangement dans nos bagages, et notamment de tout notre matériel de camping qui ne resservira pas pour ce voyage.

Mont Rainier

Jour 25 : dimanche 7 août

C’est la journée bonus du voyage ! Initialement, on aurait dû faire le pélerinage Twin Peaks ce jour-là, avant de rejoindre Seattle en fin de journée. Mais comme on a “gagné” une journée, j’ai tout de suite trouvé comment l’occuper : retourner au parc national du Mont Rainier, l’un de mes coups de coeur de 2018 !

On quitte notre Airbnb très tôt, vers 7 heures, dans l’espoir d’arriver dans le parc avant que les parkings ne se remplissent (on est dimanche, au mois d’août, dans un superbe parc national très facile d’accès depuis Seattle : je ne vous fais pas de dessin sur sa fréquentation). Il faut une heure pour atteindre l’entrée du parc, puis presque une heure supplémentaire pour le visitor center du secteur Paradise, où se situent les chemins de la randonnée qu’on a repéré.

On se lance vers 9h30 dans la randonnée “Skyline trail”, une boucle très populaire malgré sa longueur (10 km) et sa difficulté (strenuous). Cette superbe randonnée permet de bien approcher le volcan et son glacier Nisqually. J’ai beaucoup râlé (à chaque fois qu’on pensait être arrivés au sommet de la randonnée, ça grimpait encore, et j’ai zéro mental dans ces cas-là), mais au final je suis très contente de l’avoir faite.

On avait emmené des sandwiches pour une pause pique-nique pendant la randonnée, et en repartant de Paradise en milieu d’après-midi, on s’arrête dans un resto où on était allé en 2018 pour manger une part de leur world-famous tarte à la mûre. Un délice ! De quoi nous redonner des forces pour la route vers Seattle, où je confie définitivement le volant à Arthur, trop flippée des autoroutes aux abords des grandes villes américaines.

On arrive à Seattle et on s’installe au Ace Hotel vers 19 heures. On court ensuite jusqu’au Shake Shack qui ferme à 20 heures, en profitant de la belle lumière de fin de journée sur la ville (le ciel est bien dégagé). De retour à l’hôtel, je profite du soleil se couchant sur Elliott Bay, depuis la fenêtre de la chambre.

WHAT A DAY ! Le Mont Rainier et Seattle dans la même journée, je suis comblée.

Space Needle Mont Rainier

Jour 26 : lundi 8 août

On consacre cette journée aux grands classiques touristiques de Seattle, dont certains déjà faits lors de notre première visite, mais j’adore revoir les lieux qui m’ont plu. On prend notre temps à l’hôtel (qui propose un petit-déj basique mais bien appréciable) après plusieurs jours à se lever très tôt. On se promène sur Alaskan Way, le long des différentes jetées, pour rejoindre Pioneer Square.

J’avais noté pour notre dernier voyage déjà de monter au Starbucks en haut de la Columbia Tower pour profiter (gratuitement) de la vue sur Elliott Bay. On n’avait pas eu le temps de le faire. Cette fois-ci, on était décidés, mais depuis qu’un observatoire (payant donc) a ouvert en haut de la tour, le Starbucks a été déplacé au rez-de-chaussée… échec !

On rejoint le célèbre Pike Place Market pour y déjeuner. Aux alentours de midi, il est très fréquenté, même pour un lundi… il faut s’armer de patience. Après avoir trouvé notre bonheur pour manger auprès des différents stands, on prend le monorail direction de Seattle Center.

On passe l’après-midi au MoPOP, le musée de la pop culture, avec ses expos géniales sur Nirvana, Jimi Hendrix, le hip-hop, les films d’horreur et les jeux vidéo entre autres. Même avec trois heures devant nous, on est un peu frustrés à la fermeture à 17 heures, on n’a (encore) pas eu le temps de tout voir. Ça sera l’occasion de revenir une troisième fois à Seattle n’est-ce pas ?

J’avais réservé pour 18 heures des billets pour monter en haut de la Space Needle. J’avais bien fait attention à la météo pour privilégier un jour où le ciel serait le plus dégagé possible, pour pouvoir y admirer le Mont Rainier en arrière plan. C’est vertigineux mais ça vaut le coup d’y monter quand même (je me suis abstenue de l’étage vitré au sol par contre).

Retour sur Alaskan Way en fin de journée pour aller dîner chez Ivar’s, grand classique de Seattle, face aux ferries.

University of Washington

Jour 27 : mardi 9 août

On met du temps à décoller ce matin-là, on ne quitte l’hôtel que vers 11 heures. On monte dans le bus, direction le quartier de Fremont, au nord de la ville. Il est connu pour être un peu “weird”, on y trouve d’ailleurs une carte des curiosités à chercher en quadrillant les rues : troll sous le pont de l’autoroute, statue de Lénine aux mains ensanglantées, arbustes en forme de dinosaures, etc.

On longe le canal en passant par le campus Google et des boutiques sympa puis on va déjeuner à Café con todo, spécialiste des jus healthy et autres avocado toasts. On continue à marcher le long de l’eau, pour atteindre Gas Works Park et admirer la vue sur le downtown et la Space Needle, de l’autre côté du lac Union.

On prend ensuite le bus pour rejoindre l’Université de Washington, pour économiser un peu nos jambes et gagner du temps. Les bâtiments anciens sont magnifiques et entourés de verdure. Il y a même un point de vue qui permet de voir le Mont Rainier, par temps dégagé (ce qui n’était pas le cas ce jour-là, même si on pouvait légèrement deviner sa silhouette). Ça donne très envie d’étudier ici. On va ensuite voir la salle d’étude de la Suzallo Librairy, très “Poudlard”.

On remonte dans le bus direction Capitol Hill. Au programme : shopping au plus grand REI des Etats-Unis (sur plusieurs étages, avec une ranger station !), Shake Shack, visite de la grande librairie Elliott Bay (j’avais très envie d’y acheter des livres mais on était vraiment trop justes niveau bagages :(). On va boire un verre à Unicorn pour clôturer cette journée.

Discovery Park Seattle

Jour 28 : mercredi 10 août

Contrairement à la veille, on part tôt de l’hôtel ! On prend un rapide petit déjeuner à Macrina Bakery, recommandé par l’hôtel, puis on monte dans le bus direction West Seattle. Après un changement de bus à mi-parcours, nous voilà à Alki Beach. On a à peine mis le pied sur la plage qu’un bel orage éclate. Heureusement, ça ne dure que quelques minutes. On repart arpenter le front de mer en trottinette, ce qui nous permettra d’être plus rapides s’il pleut à nouveau car le ciel reste très menaçant.

Arrivés face à la skyline, un water taxi nous ramène côté Seattle. On va déjeuner rapidement du côté de South Lake Union puis on reprend un bus direction Discovery Park, au nord du quartier résidentiel Magnolia.

On y passe quelques heures, le temps de parcourir les sentiers de randonnée qui mènent au phare, tout au bout du parc. Incroyable cette nature au beau milieu de la ville, le parc est immense !

Troisième étape de la journée : direction Ballard, de l’autre côté du canal. Des shops sympa et de nombreux restos, de quoi y passer une fin de journée agréable.

Finalement, avant de rentrer à l’hôtel préparer nos bagages pour quitter Seattle le lendemain, je ne résiste pas à l’envie de passer par Kerry Park, dans le quartier de Queen Anne. Pas vraiment un parc, mais c’est surtout le meilleur point de vue sur la ville. Avec le ciel orageux de ce jour-là et la lumière de fin de journée, le séjour à Seattle ne pouvait pas se finir sur une meilleure touche.

Lime Kiln Point State Park

Jour 29 : jeudi 11 août

On quitte Seattle très tôt car notre ferry pour San Juan Island est prévu pour 9 heures et on doit être dans la file d’embarquement une heure avant. On a environ 1h30 de trajet pour rejoindre Anacortes, alors on quitte Seattle dès 6 heures, car j’ai prévu un petit détour… à Everett, au nord de Seattle, où se situe la maison des Palmer, donc je ne voulais pas la manquer. Posée sur sa butte, elle clôture mon pèlerinage Twin Peaks !

On arrive à Anacortes dans les temps et nous voici dans un nouveau ferry pour environ 1h-1h30 au milieu des îles. A l’arrivée, on débarque dans la petite ville portuaire de Friday Harbor, où on passe la fin de la matinée.

Après avoir englouti un bon sandwich acheté dans un deli, on prend la route à la découverte de l’île. Premier arrêt à la marina du resort de Roche Harbor, avant de poursuivre vers le parc d’état Lime Kiln, réputé pour être un bon spot d’observation des orques.

En fin d’après-midi, nous voilà au sud de l’île, sur la paisible plage du “4th of July” et au niveau du phare de Castle Point, d’où on peut observer les îles voisines et le Mont Baker.

De retour à Friday Harbor, on s’installe dans notre motel puis on va diner à la brewery locale, sur les hauteurs de la ville.

Deception pass state park

Jour 30 : vendredi 12 août

Ça commence à sentir la fin… dernier réveil aux Etats-Unis avant de rejoindre le Canada pour le retour en France. Notre ferry est prévu pour 8 heures, donc dès 7 heures nous sommes dans la file d’embarquement. Un très bon café attrapé à Friday Harbor et des épisodes de série nous aident à patienter.

De retour à Anacortes, on prend la direction du parc d’état Deception Pass, à quelques kilomètres. Ce tout petit parc est très sympa et assez typique de la région : des points de vue en hauteur sur les San Juan Islands, des plages avec du bois flotté, des ponts métalliques comme on en voit beaucoup dans l’état de Washington. On gare la voiture et on marche un peu pour mieux apprécier le parc, et profiter une dernière fois de ces paysages que j’aime tant.

En fin de matinée, on reprend la route direction le Canada, après une pause déjeuner à Burlington. On traverse la frontière à Sumas, un peu plus dans les terres, car je voulais passer par la petite ville de Mission au Canada pour voir le diner de Riverdale. C’était probablement une bonne idée parce qu’il y avait quelques voitures devant nous à la frontière, alors je n’ose pas imaginer ce que ça devait être sur la route principale.

On rejoint ensuite notre dernier Airbnb à Richmond, idéalement situé pour rejoindre l’aéroport le lendemain matin. Et là, c’est parti pour une après-midi bagages, nettoyage intérieur et extérieur de la voiture, don du matériel qu’on ne ramène pas, etc.

On termine pas trop tard, ce qui nous permet de retourner une dernière fois à Vancouver pour dîner chez Tacofino, là où on a dîné le soir de notre arrivée. La boucle est bouclée 😉

coucher de soleil avion

Jour 31 : samedi 13 août

Le dernier réveil sonne à 5 heures. C’est l’heure du départ pour l’aéroport (à 15 minutes de route, pratique). On dépose notre fidèle voiture chez le loueur et quelques minutes plus tard, nous voilà dans le terminal.

Contre toute attente, nos bagages ne dépassent pas la limite fixée de 23 kg… ça faisait des jours que ça nous tracassait un peu, et finalement plus de peur que de mal (ça veut dire que j’aurais finalement pu acheter des bouquins dans la grande librairie de Seattle… tant pis).

Nos vols se déroulent comme prévu, et après une escale à Toronto, on atterrit à Paris à 7h30 le dimanche matin.

Budget

Les deux ans de COVID ont eu un très mauvais impact sur les prix en Amérique du Nord. Tous postes de dépenses confondus, les voyages y coûtent en moyenne 30% de plus qu’avant 2020. Quelques références à l’été 2022 :

  • Billets d’avion : en réservant environ six mois à l’avance, j’avais acheté via Air France des billets Paris-Vancouver pour 900€ par personne. C’est hyper cher, d’autant que seul le vol aller était censé être direct. Au final, notre vol a carrément été annulé et pour le même prix, on a eu des vols avec escale à l’aller et au retour. Je dirais que ça nous a coûté presque le double de ce que ça coûtait avant le COVID (en 2019 on trouvait des billets d’avion pour Vancouver à 480€).
  • Location de voiture : très compliqué cette année aussi pour la location de voiture. Du fait du COVID, les loueurs se sont séparés de leurs flottes en 2020. En 2022, la demande repart, mais le réapprovisionnement est compliqué… il faut s’attendre à ce que ce soit cher encore quelques temps. On a réservé via BSP Auto. Le site est assez pratique : il ne faut pas hésiter à réserver quand le prix vous parait correct, puis annuler s’il baisse au cours des semaines ou mois suivants, pour réserver à nouveau. Le paiement n’a lieu qu’une semaine avant le voyage, donc vous ne risquez rien. De cette façon, on a au final payé 1700€ notre location de voiture pour 28 jours (on s’en est passés lors des premiers jours à Vancouver).
  • Essence : beaucoup plus chère que d’habitude, sans atteindre non plus les prix européens. On a payé environ 550€ d’essence pour 6400 kilomètres.
  • Hébergements : les campings en Colombie Britannique sont assez chers, d’autant plus sur l’île de Vancouver (62€ la nuit de camping à Tofino !). On s’est fait plaisir à Vancouver et à Seattle, j’y avais réservé de beaux hôtels, mais c’est possible de s’y loger à moindre coût. On a dépensé environ 2400€ pour 30 nuits (dont 17 nuits en hôtels ou Airbnb et 13 nuits de camping).
  • Nourriture : là c’est très variable en fonction de vos habitudes et ça a aussi pas mal augmenté (notamment les pourboires où le minimum proposé est presque partout de 18% maintenant). Ça nous a coûté environ 2500€, on a pas mal craqué pour des restos. Il est possible de limiter les dépenses en faisant des courses pour se préparer des sandwiches et pique-nique sur le pouce.
  • Visites : environ 620€ dépensés pour les entrées des parcs nationaux, provinciaux et parcs d’état, musées, croisières pour voir les orques et diverses locations de vélos.

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