Roadtrip 2017 #7 – Thelma & Louise et canyon au carré au nord de Moab

Dimanche 6 août

Dès notre réveil à sept heures, il fait déjà très chaud. On a prévu d’aller à Canyonlands mais je n’ai pas envie de faire des randonnées difficiles par ce temps. On commence par aller prendre un gros petit déjeuner au Jailhouse Café, dans le centre de Moab. Arthur opte pour des oeufs bénédicte façon “southwest” et je prends des gaufres à la farine complète.

Moab est une petite ville très touristique, c’est la capitale mondiale du VTT et on peut aussi y faire plein d’autres activités outdoor. Il y a donc pas mal de monde.

Vers 10 heures, on roule vers le parc d’état Dead Horse Point, à une trentaine de miles au nord de la ville. A deux pas de Canyonlands, ce petit parc surplombe les canyons creusés par le Colorado. Selon la légende, des chevaux ont été laissés en haut de ce promontoire situé 600 mètres au dessus de la rivière, et sont morts de soif en plein soleil. C’est ce qui a donné son nom au parc. Comme il s’agit d’un parc d’état, le pass des parcs nationaux n’est pas accepté. L’entrée coûte 15$. Depuis le parking du visitor center, on a déjà un très beau point de vue sur Canyonlands.

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On se lance dans le West Rim trail, qui ne semble pas très long et dont la difficulté n’est pas indiquée. Cette randonnée est censée nous emmener vers le point de vue où a été filmée la scène finale de Thelma et Louise, Shafer Canyon overlook, alors ma motivation est au plus haut. Sauf qu’en partant à 11h30, la chaleur est torride et le sentier pas toujours très bien balisé. On redouble de vigilance pour trouver les cairns, ces petits tas de pierres qui nous guideront.

On met deux heures pour faire l’aller-retour mais sans regrets : la vue est splendide et surtout, on n’aura croisé PERSONNE !

Après ça, on est vannés. On roule jusqu’au Dead Horse Point overlook pour avoir la vue la plus large sur Island In The Sky, le secteur de Canyonlands où on a prévu de se rendre après. Ce petit parc peu fréquenté est une très belle surprise, c’est vraiment beau.

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Ensuite, direction Canyonlands. Le parc est immense et divisé en trois secteurs :

• Island in the Sky, au nord-ouest de Moab, que nous avons visité ce jour-là (c’est le plus visité). Ce secteur permet principalement d’observer de très beaux points de vue sur les canyons creusés par la Green river et la Colorado river.
• The Needles, que l’on peut atteindre via la route entre Moab et Monument Valley,  un secteur réservé aux longues randonnées.
• The Maze, le labyrinthe, très difficile d’accès.

Il est impossible d’accéder à un secteur depuis un autre, chacun étant séparé par la Colorado river et la Green river.

Le soleil nous a tellement cramés que quand on y arrive à 14h30, on commence par garer la voiture à l’ombre, le temps de faire une petite sieste (je crois que je ne l’ai pas encore dit mais je m’endors TRES régulièrement en voiture). Puis on reprend la route afin de parcourir les principaux points de vue jusqu’au bout du parc. Mon préféré est celui de Green River overlook.

Sur le retour, on s’arrête faire le Mesa Arch trail de 0,5 mile qui, en vingt minutes, nous amènera vers la célèbre arche du parc, celle depuis laquelle on peut observer les canyons dans le fond (c’est d’ailleurs la couverture de notre atlas routier).

Le ciel est couvert et il commence à pleuvoir un peu. De fait, il n’y a pas beaucoup de monde. Tant mieux. Et puis c’est vrai que ce point de vue est plutôt conseillé au moment du lever du soleil.

Island in the Sky n’est pas mon parc préféré, je pense qu’on était un peu fatigués et qu’on en a pas réellement profité. Mais il faut quand même reconnaître que les paysages sont vraiment impressionnants.

On retourne à Moab en fin de journée.

Les bonnes adresses du jour : 

• Jailhouse Café : 101 North Main Street, Moab, UT 84532. Je n’ai pas un souvenir impérissable des gaufres que j’y ai mangé : elles étaient vraiment bourratives et je n’aime vraiment pas le sirop qu’ils servent avec. Rien ne vaut un bon sirop d’érable. Je me suis vraiment lassée de la nourriture des diners américains. La plupart du temps, c’est très copieux mais ça manque de finesse.