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Roadtrip 2016 #6 – On the road to San Francisco

Lundi 4 juillet, clairement pas la journée la plus inoubliable du voyage… 

A nouveau réveillés à 6 heures, on prend la route rapidement, faute d’avoir trouvé les fameuses douches du resort voisin… vivement l’arrivée à San Francisco pour trouver un vrai lit et une salle de bain ! On tourne un peu dans Kings Canyon NP pour voir encore quelques séquoias avant de partir.

Après une heure de route, on passe Fresno puis on continue jusqu’à Merced, où on s’arrête chez Pep Boys, dans l’espoir de résoudre notre problème d’huile. Ce garage-là n’étant pas affilié à Alamo (c’est pourtant cette chaîne qui nous a été conseillée par l’agence Alamo de Frenso…), on décide de laisser tomber et d’aller échanger la voiture à l’aéroport de San Francisco.

On continue donc notre route vers le sud de la baie, direction Palo Alto (James Franco fan club oblige). On déjeune dans un resto israélien de l’artère principale, puis on fait un tour sur le campus de l’université de Stanford. C’est désert et un peu grillé, rien à voir avec Harvard (en même temps on l’a pas visitée à la même période de l’année). Il fait très beau et encore bien chaud, on est alors loin de se douter que quelques heures plus tard, pour notre arrivée à San Francisco, ça sera très différent. On fait un bref passage au Stanford shopping center avec pour objectif de trouver une casquette “Palo Alto”, en vain (on ne trouve que des casquettes de Stanford University).

On s’arrête ensuite à l’aéroport  pour troquer notre Patriot blanche contre une Compass noire. Jusqu’ici, on aura fait environ 1000 miles avec la première voiture.

Peu de temps après, on arrive dans notre Airbnb, dans une rue très en pente de Bernal Heights. En short et t-shirt, on est frappés par le vent et le froid !! On s’installe, notre hôte n’est pas très bavard et on comprend déjà qu’on va galérer avec les transports.

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En fin de journée, on se remet en route pour le centre de San Francisco. Un premier bus nous emmène dans le quartier de Mission (après un accident manqué de peu en haut de Bernal Heights !), puis on prend le Bart (équivalent de notre RER) jusqu’à Embarcadero.

On remonte Columbus avenue, en passant par la Transamerica Pyramid qui m’intriguera tout le voyage (#passionbuildings) pour aller manger italien à North Beach. Après quelques jours de repas sur le pouce, un bon plat de pâtes nous met l’eau à la bouche. Comme souvent, mon Routard est mon meilleur allié pour dénicher les bons resto, mais les files d’attente à l’extérieur en plein vent nous découragent un peu. Après plusieurs dizaines de minutes à tourner dans le quartier, on finit par entrer dans un resto dont la carte semble appétissante. Au final, on s’en sortira pour pas moins d’une cinquantaine de dollars, pour un dîner vraiment quelconque.

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La Transamerica Pyramid, plus haut building de San Francisco

Entre le froid, la fatigue, le Airbnb un peu décevant, le Bart super glauque et la difficulté à trouver un resto convenable (= qui a l’air bon sans être hors de prix ou avec 1h30 d’attente), on commence à se décourager un peu. On se sent pas hyper bien ici pour le moment. C’est pourtant le 4 juillet et je me disais que le parc tout en haut de la colline de Bernal Heights serait probablement un bon spot pour assister au feu d’artifice avec une vue sur la baie. Mais quand on sort du resto, des feux d’artifice commencent à craquer un peu partout dans la ville, sans aucune coordination, on ne voit rien à cause des rues pas très plates et c’est plus flippant qu’amusant.

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On décide alors de rentrer à Bernal Heights, mais en bus cette fois-ci. Un premier bus nous ramène à Mission, puis comme on manque de peu le suivant, on craque et on monte dans un taxi. Enième déception de la soirée, le chauffeur ne semble pas connaître Banks street à Bernal Heights (alors que c’est à max 10 minutes d’où on se trouve), et galère à se servir de son GPS (il tape à côté des lettres, je le vois faire ça me rend dingue !). Il finit par appeler l’assistance, mais personne n’arrive à lui indiquer cette rue… et pendant ce temps-là, les dollars défilent sur le compteur ! Au final, le type est assez fair, il nous ramènera à bon port et nous demandera seulement 5$.

Après toutes ces péripéties, la nuit ne fera pas de mal et je m’endors en me disant qu’il faut redonner une chance à cette ville dès le lendemain. On attendait probablement beaucoup de San Francisco, c’est vraiment la ville coup de coeur de tous ceux qui y sont allés.

Un petit récap en images des quartiers visités pendant ces quelques jours à San Francisco :

Carte générique SF

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